Aucun commentaire

Le marché immobilier parisien quelques mois après le confinement

le marché immobilier parisien quelques mois après le confinement :

Un nouveau regard sur le logement :

Les professionnels de l’immobilier ont constaté des changements dans les recherches de leurs clients. Celles-ci s’orientent davantage vers des annonces de biens avec extérieurs (balcons, jardins, terrasses …) pour les grandes villes comme Paris, et de maisons avec jardins pour la petite et grande banlieue. En effet, le logement a été pendant près d’un an le coeur de vie de beaucoup de français. Contraints de rester chez eux, leur priorité s’est affirmée, portant à leur intérieur un intérêt grandissant.

Une demande immobilière différente :

Au 1er mars 2021, on constate que le marché immobilier parisien en matière de transaction est resté actif, motivé par des naissances, des mutations mais aussi des décès, des divorces, des difficultés financières. Pour beaucoup, l’acquisition d’une résidence principale est le moyen de protéger sa famille : la « pierre » comme « valeur refuge ». Il se pourrait d’ailleurs qu’à l’avenir les français choisissent plus aisément entre « louer » et « acheter ». Un autre impact probable sur le marché immobilier est le changement de stratégie des investisseurs immobiliers : les appartements parisiens en location touristique n’étant plus rentables, les propriétaires se tournent vers la location longue durée ou, pour certains, se dessaisissent de leurs biens.

Quelle sera l’évolution des prix de l’immobilier ?
2 scénarii envisagés par les experts :

1/ Tendance alignée avec l’avant Covid ?

Après plusieurs mois de confinement et de restrictions sanitaires, les français ont un nouveau regard sur l’habitation : le logement est un nid préservé des agressions extérieures. Ce nouveau regard, ce besoin vital de confort, les divorces … pourraient faire croître la demande d’achats de logements entrainant une augmentation des prix de marché.

2/ Stabilité du marché

Quelques mois après le « déconfinement », les prix semblent stabilisés en haut de fourchette et la demande reste soutenue malgré les biens mis en vente des investisseurs en locations touristiques de courte durée. En effet, les acquéreurs potentiels d’avant Covid sont à 80% toujours en démarche active d’acquisition et les nouveaux biens sur le marché parisien trouve souvent preneur en très peu de temps.

Quelles sont les premières indications de marché au 1er mai 2021 ? 

S’il est très difficile de savoir comment se portera le marché immobilier au deuxième semestre de l’année 2021, la tendance actuelle semble tout de même poindre vers une relative stabilité des prix dans la Capitale.

2 commentaires

Quel avenir pour les micro-logements à Paris ?

Quel Avenir pour les micro-logements à Paris ?

Paris compte aujourd’hui près de 114.000 petites surfaces et chambres de service. 1999 a été une année record pour la vente de chambres de service en Ile-de-France. 4.400 transactions enregistrées !  Depuis ce pic, le marché a progressivement régressé sous l’impact de la réglementation.
En 2016, une étude des Notaires de Paris Ile-de-France Micro-logementdénombrait seulement 2.120 ventes de chambres de service. Le marché de l’immobilier parisien était très dynamique.

Alors comment expliquer ce recul ? Quel avenir pour les micro-logements à Paris ?

D’abord l’adoption en 2002 de la loi SRU fixant à 9 m2 la surface minimale de location d’un logement décent. Puis la taxation sur les micro-logements et enfin l’encadrement des loyers. Tous ces facteurs ont fortement contribué au ralentissement de ce type d’investissements.
Depuis novembre 2017 et la suspension de l’encadrement des loyers, le comportement d’achat des investisseurs a changé. L’envolée des achats de chambres de services était repartie.

Retour du plafonnement des loyers

Le 1er juillet 2019 change à nouveau la donne : beaucoup de micro logements se retrouvent à nouveau sur le marché mais … les prix s’enflamment et les biens trouvent preneurs.
Cette tendance pourrait s’amplifier à Paris. La Mairie cherche en effet à convaincre les propriétaires de chambres de service de moins de 9 m², sans douche ou WC, voire insalubre, à les regrouper et à faire des travaux pour les rendre accessible à la location. La Ville a par ailleurs pour objectif d’en acheter en propre afin d’en faire des logements sociaux.
D’après l’étude des notaires, la surface médiane des chambres de service est de 9 à 10 m². Quant aux prix, ceux-ci ont suivi l’évolution du marché de l’immobilier sur 20 ans, avec néanmoins quelques différences. Les chambres n’ont nullement été affectées par les baisses des prix et ont même profité plus fortement de la reprise de l’immobilier parisien à partir de novembre 2017.
En 20 ans, le prix des chambres de service a été multiplié par 4,61 contre 3,73 pour les studios et 3,40 pour les appartements anciens !